Noces d'or pour Roselyne et Marcel boudoc !

Le 22 janvier dernier, les époux Boudoc fêtaient leurs 50 ans de mariage entourés de la famille proche. Enfants et petits-enfants leur avait réservé une belle surprise en cette journée si spéciale. L'occasion de se remémorer l'histoire d'un demi-siècle d'amour !
Marcel et Roselyne se rencontrent par hasard à la sortie du terrain de football de la Rivière des Roches. A l'époque, lui joue en seconde division chez les Pingouins, elle, vit juste en face du stade. Le coup de foudre est immédiat, mais c'est seulement quelques jours plus tard, lors d'un dimanche après-midi au fameux dancing de l'ancien foyer rural, que les deux tourtereaux se rapprochent sérieusement. Mais pour continuer à voir sa belle, Marcel doit passer par la casse " autorisation parentale ". L'heure des présentations à la famille de Roselyne a donc sonné. " Pour faire bonne impression, j'ai ramené des gâteaux et des petits cadeaux à ses parents ", raconte Marcel, " c'est là qu'ils m'ont dit : d'accord, on vous laisse voir notre fille, mais seulement tous les quinze jours et les week-ends uniquement ! ". Sentence difficile, mais les deux amoureux n'auront pas le choix… Marcel et Roselyne s'y habitueront jusqu'au mariage. Celui-ci a eu lieu le 22 janvier 1969 en l'église de Saint-Benoît, " avec le père Rigolet " nous précise Marcel. Ensemble, ils auront 3 enfants : 2 garçons et 1 fille. Aujourd'hui âgés de 75 et 70 ans, les époux Boudoc ont 8 petits-enfants et ne sont pas encore arrière-grands-parents. Depuis leur rencontre, Marcel et Roselyne se décrivent comme ayant toujours été très complices. " Nous nous sommes mariés pour le meilleur et pour le pire, et quand le pire arrive, nous faisons tout pour que le meilleur reprenne le dessus ! ", explique le couple. Un bon ingrédient pour que l'amour dure 50 ans, au moins. Et pour prouver à Roselyne que le sien dure toujours, le jour de leurs noces d'or, Marcel a eu la délicate attention de lui faire écouter la chanson de leur " première dance " : " L'église " de Robert Cogoï.