Fête de l'école : hommage à Maxime Fontaine

A l’occasion de la Fête de l’école, les élèves ont souhaité rendre hommage à Maxime Fontaine, celui qui a laissé son nom à leur établissement. Encadrés par plusieurs intervenants, Muriel et Dayanna, petites-filles de Gramoune lélé, Tolliam, peintre, Eric Le Louvier, animateur, Marie-Annick, animatrice du CASE Chemin de Ceinture et des services civiques, les élèves du CP au CM2 ont préparé un spectacle placé sous le signe de la tradition. Une exposition de peintures sur cette figure de Saint-Benoît, réalisée par Tolliam et commentée par Fabrice Urbatro, a parallèlement été dévoilée en présence de la famille de Maxime Fontaine (Nadia, Catherine et Paul).

Durant la fête, les élèves ont raconté au public des anecdotes tirées du journal de Maxime Fontaine suite aux recherches qu'ils ont effectuées aux Archives départementales pendant l’année. Entraînés par les petites-filles de Gramoune lélé, ils ont également appris à danser le maloya et ont pu montrer leurs progrès aux parents. Pendant plusieurs semaines, les enfants des classes de CM1 et CM2 ont été initiés au soundpainting avec Eric Le Louvier. Le public a pu découvrir cette technique d’improvisation par les gestes. Les enfants ont également interprété des saynètes d’époque. Enfin, ils ont terminé la fête en chanson avec « La Rosée Tombée » de Maxime Laope. Tous les parents étaient invités à les rejoindre sous le préau pour danser !

Maxime Fontaine

Né le 19 septembre 1903 au Tampon, dans une famille très pauvre, Maxime Fontaine était instituteur. Il a travaillé pendant 12 ans au Port avant d’être envoyé à Saint-Benoît, en 1935, pour prendre la direction de l’école de garçons (devenue l’actuelle école Odile Elie) où il restera six années. C’est lui qui initiera à Saint-Benoit les premières kermesses d’écoles avec séances récréatives (spectacles d'enfants: musique, chants, saynètes, etc.). Il sera entre autres à l’origine du comité de patronage laïque de la société de Saint-Vincent de Paul et des premiers cours d’alphabétisation pour les ouvriers de Beaufonds. Il lancera également la commune sur le chemin vertueux de l'éducation en dotant l'école de moyens conséquents et en quadruplant les effectifs pendant sa direction. Toute sa vie il fut passionné de musique. Il jouait sur sa mandoline des airs créoles et classiques.