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Dans l'ouvrage consacré au Kaf par le sociologue Laurent Médéa, il constate que le groupe ethno-culturel Kaf est le plus représenté au sein de la population carcérale. D'une manière générale, il est coutumier de dire qu'il s'agit d'un groupe invisible, car il occupe rarement les hauts postes aussi bien au sein du secteur public que du privé. Quand il aborde le culte des ancêtres, l'anthropologue Bernard Champion a peu d'égards pour ce groupe ethno-culturel ; son propos frise l'insulte. Il affirme que lors de la réalisation de l'égalité sociale (sous la présidence de Jacques Chirac), les familles kaf se sont retrouvées avec une manne financière si importante, qu'elles se sont mises à organiser ce culte. Il laisse entendre que celui-ci n'existait pas avant. L'exposé proposé s'attache à analyser des lithographies d'Antoine Roussin permettant de cerner la richesse de l'apport patrimonial et culturel des Africains.
Illustration
Album de la Réunion. Pa Benjamin
Roussin, Louis Antoine (1819-1894)
Estampe
1884
Musée Léon Dierx
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