Général

Somèn kréol au Bisik !

Vendredi 26 octobre à partir de 20h

Tout public

Lieu : Bisik

Somèn kréol au Bisik !
Du jazz, des humeurs "karanbolé" et du maloya !

Vendredi 26 octobre à partir de 20h
Buvette et restauration sur place
Infos/résa 0692 126 909
Entrée libre et gratuite

Le vendredi 26 octobre à partir de 20h, dans le cadre de la « Somèn kréol », le Bisik célèbre la créolité dans toute sa diversité. Un programme éclectique, riche et varié, un zanbrocal artistique pour une soirée rythmée par le jazz de Valérie Chane-Tef et son trio Akoda, les mots et les humeurs « karanbolés » de Sergio Gbrondin et le maloya enlevé de Groov Lélé !

Valérie Chane-Tef et Akoda au Bisik !
Retour au pays natal pour la jeune pianiste de jazz !

Pianiste–compositrice née à La Réunion, Valérie Chane-Tef revient pour la première fois de sa carrière sur sa terre natale pour un concert au Bisik. Un rendez-vous programmé durant la semaine créole qui permettra de découvrir l’étendu du talent de la jeune pianiste de jazz et de son trio, Akoda. Un trio avec lequel Valérie Chane-Tef compose un répertoire singulier faisant appel aux couleurs du jazz et à l’énergie des musiques créoles. Pour cela, elle s’entoure de deux spécialistes des rythmes caribéens, Franck Leymerégie aux percussions et Benjamin Pellier à la basse, et forme ainsi un trio original. Au-delà, de ce style jazz créole que Valérie est très fière de pouvoir exprimer à travers sa musique, elle souhaite aussi transmettre des moments de vie, des rêves, des univers, des voyages, des couleurs qui ont rempli sa vie de femme artiste.
Pour découvrir ses créations rendez-vous au Bisik le 26 octobe à partir de 20h !

** Bio express **
Valérie Chane-Tef commence le piano classique à l’âge de 7 ans. Diplômée du CNR de Bordeaux et en musicologie, elle se passionne pour le jazz (notamment grâce à Do Harson qui lui fait découvrir cet univers) et se met à composer.
Très vite, elle est appelée sur des tournées internationales et collabore avec de nombreux artistes. Valérie réalise alors que sa vie d’artiste est sur scène. Son énergie et sa détermination la poussent à créer ses propres projets aux influences afro-jazz .
C’est dans le projet AKODA, qu’elle crée en 2011, qu’on entend ses premières créations. Valérie s’entoure de deux musiciens adeptes des grooves afro-antillais, réunionnais, et des couleurs du jazz en y proposant une musique chaloupée qu’elle qualifie de jazz créole. De ce trio atypique se dégage une belle complicité et maturité. Après plusieurs EP, un album né : Muzik Pou Lo Kèr (sortie prévue en automne 2018).
En 2014, Valérie collabore avec la chanteuse Ceïba. Elle compose et arrange les morceaux de l’album Chants du monde – musiques africaines et caribéennes, ainsi que l’album Tout va en 2017.
Le succès rencontré du morceau « Evariste syed lon » – reprise du groupe Kan’nida – permet au projet d’accéder à plusieurs scènes internationales importantes comme Jazz à Cotonou (Bénin), Festival Terre de Blues à Marie-Galante (Guadeloupe) et Martinique Jazz Festival.
En 2017, Valérie est appelée par la chanteuse argentine Diana Baroni, reconnue dans les musiques afro-latines. Depuis, elles travaillent ensemble sur un répertoire de boleros d’Amérique du sud. Valérie apporte sa touche personnelle au projet en y amenant les couleurs jazz et classiques qui lui sont chères.
Elle partage aussi la scène avec The Sophisticated Ladies, groupe créé par la chanteuse américaine, Rachel Magidson autour d’un répertoire de standards de jazz revisités. Un projet 100% féminin !
Influencée par de nombreux artistes tels que Omar Sosa, Alain Jean-Marie, Tânia Maria, Monk, Danyèl Waro, ou encore Ronal Tulle, Valérie se démarque en composant des mélodies « optimistes » basées sur des rythmes riches et syncopées. Une de ses particularités : elle chante et joue ses mélodies simultanément au piano, puis sur certains morceaux, elle interprète des textes en créole.
A travers ses compositions, elle inscrit toutes les influences dont elle est nourrie et toute la richesse culturelle dont elle a hérité. Son univers est donc le résultat d’une fusion entre les sonorités jazz, les rythmes réunionnais et les grooves caribéens.

Sergio Grondin
Humeurs « karanbolé »

Conteur, comédien, auteur… On ne présente plus Sergio Grondin qui a récemment brûlé les planches au Festival d’Avignon avec sa dernière création « Maloya » !
En dix ans le bonhomme a monté une dizaine de pièces et créé en 2012 la compagnie Karanbolaz, dédiée aux Arts de la Parole.
Dès le début de son parcours artistique, il questionne le conte réunionnais et œuvre pour son renouveau. Figir d’fami, sa première création, invite le récit contemporain sur un territoire où la parole contée est principalement traditionnelle. Cette création, qui mêle art vidéo et musique traditionnelle, est accompagnée par le Centre Dramatique de l’Océan Indien, par le regard de Pascal Papini, alors directeur du théâtre.
​Depuis Sergio enchaîne les collaborations, les mazinasyon, les inventions… ce boulimique de la parole et de la création sera au Bisik le vendredi 26 pour aiguiser la vôtre, votre imagination, au cours de plusieurs interventions inattendues…

** Bio express **
Sergio Grondin est « rakontér », ou conteur, suivant l’hémisphère. Il raconte les vies, les gens de son pays, l’île de la Réunion.
Figure incontournable du renouveau du conte réunionnais, Sergio Grondin rencontre sur ses premiers chemins « balizé » la photographie et se met à imaginer des vies se jouant en 24 poses et 200 ASA. De cette première époque, le raconteur gardera le goût des images, de l’errance, du « vavangaz ».
Est venu le temps de la parole, celle des autres, Danyel Waro, Alain Peters, Alain Lorraine et tant d’autres. Le temps du rendre et du dire, comme une réponse nécessaire aux longs silences imposés. Alors, il écrit, raconte. Il raconte le pays d’ici, les petites gens, les destins de rien, les oubliés, les niés, les « pas-vivant ». Raconter hier avant qu’on n’oublie et demain pour que l’on continue à s’inventer. Là où démarre le chemin du conteur commencent les sentiers du pays. Il joue dans les « kour », les villages, les cases, là où vit la parole. Et puis les festivals, le Grand-Prix des conteurs de Chevilly-Larue dont il est finaliste, l’Afrique, l’Europe et l’île, toujours. Il vous emmène dans cette Réunion, populaire, vraie, superstitieuse, au gré de ses histoires créoles vré po vréman sinonsa mentér mé sa, la pa li lotér.


Groove lélé
De Granmoun’ à Groove Lélé.

C’est Groov Lélé entraîné par Willy Philéas, qui conclura la soirée sur vendredi 26 octobre au Bisik dans le cadre du dispositif Guétali soutenu par La Région Réunion. Un bouquet final qui s’annonce d’ores et déjà explosif !

** Bio express **
Chez les Philéas, la musique est une affaire de famille, une tradition transmise de génération en génération. Cette musique, le Maloya, basée sur un mélange très harmonieux de voix et de percussions a longtemps résonné dans l’espace restreint de la «case» de la petite « famille » avant de connaître la liberté pour être proposé au public.
Le patriache Julien Philéas, dit Granmoun Lélé, fondateur de la troupe (malheureusement décédé le 14 novembre 2004) a été un des principaux ambassadeurs de la musique réunionnaise et a réussi à faire sortir cette musique de la non reconnaissance pour l’amener en pleine lumière, sous les feux des projecteurs. Avec Groove Lélé, Marcel Philéas perpétue la tradition.

Somèn kréol au Bisik !

Agenda
Saint-Benoît


Galeries
Images


Images
Vidéos